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Énergies renouvelables: les objectifs et politiques françaises

Publié par Exaucée le

Énergies renouvelables

Énergies renouvelables : Les objectifs et politiques françaises

Avec l’Accord de Paris, les pays se sont engagés à limiter l’augmentation de la température moyenne à 2°C, voire 1,5°C. Ainsi, ils se sont engagés à atteindre la neutralité carbone au cours de la deuxième moitié du 21ème siècle au niveau mondial. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France a mis en place quelques politiques en faveur des énergies renouvelables. Accompagnées d’outils à leur réalisation. Néosoleil vous propose d’en découvrir quelques-unes. 

Énergies renouvelables

La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV)

La LTECV a été décrétée le 17 août 2015. Elle fixe en matière de développement des énergies renouvelables les objectifs suivants :
  • L’augmentation de la part des énergies renouvelables à 23 % en 2020 et à 32 % en 2030.
  • Atteindre 40 % de la production d’électricité d’origine renouvelable en 2030.
  • Atteindre 38 % de la consommation finale de chaleur d’origine renouvelable en 2030.
  • Multiplier par cinq la quantité de chaleur et de froid renouvelables et de récupération livrée par les réseaux de chaleur et de froid à l’horizon 2030.
  • Atteindre 15 % de la consommation finale de carburant d’origine renouvelable en 2030.
  • Atteindre 10 % de la consommation de gaz d’origine renouvelable en 2030.
Néanmoins, pour atteindre ces objectifs, le gouvernement possède un outil appelé programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). De fait, cet outil remplace les anciens outils de programmation qui fixent des objectifs quantitatifs pour chaque filière renouvelable, sur une période de 10 ans. 

Le soutien à la recherche et à l’innovation

L’État soutient des actions de R&D via le programme « Investissements d’avenir » (PIA) opéré par l’ADEME ou par l’ANR (Instituts pour la transition énergétique). Des appels à projets peuvent également permettent d’accélérer le développement des énergies renouvelables grâce à des accompagnements spécifiques.
Aussi, depuis 2009, l’ADEME a lancé plusieurs appels à manifestation d’intérêt (AMI) ou appels à projets (AAP). En outre, ces appels ont permis de soutenir de nombreux projets dans le domaine de la production d’électricité et de chaleur renouvelable.

La réglementation thermique (RT2012)

La loi Grenelle 1 a fixé comme objectif pour les constructions neuves, la généralisation des bâtiments basse consommation en 2012. D’ici 2020, l’objectif est la construction des bâtiments à énergie positive.  Pour les logements individuels déjà existants, le développement des énergies renouvelables thermiques passe par trois outils de soutien. Ces outils sont : le crédit d’impôt pour la transition énergétique, l’éco-prêt à taux zéro et le dispositif des certificats d’économies d’énergie.

Par ailleurs, la RT 2020 est la réglementation thermique appliquée à toutes les constructions neuves depuis fin 2020. Elle a pour objectif la mise en œuvre du concept de BEPOS. Ce sont des bâtiments à énergie positive, pensé dans le cadre du Plan bâtiment durable. Ils sont ainsi qualifiés, car ils produisent plus d’énergie (chauffage, électricité…) qu’ils n’en consomment pour fonctionner, notamment grâce à une centrale photovoltaïque.

La stratégie nationale bas-carbone pour les énergies renouvelables

En définitive, la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC), est la feuille de route de la France pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. 
  1. Décarbonner complètement l’énergie utilisée à l’horizon 2050 (à l’exception du transport aérien)
  2. Réduire de moitié les consommations d’énergie dans tous les secteurs d’activité. Le tout, en développant des équipements plus performants et en adoptant des modes de vie plus sobres et circulaires.
  3. Réduire au maximum les émissions non-énergétiques, issues très majoritairement du secteur agricole et des procédés industriels.
  4. Augmenter et sécuriser les puits de carbone : les écosystèmes naturels, les procédés et matériaux capables de capter une quantité significative de CO2. On peut citer, les sols, forêts, produits issus de la bioéconomie (paille, bois pour la construction…). Mais aussi, les technologies de capture et stockage du carbone.

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